La loi, bienveillante auparavant (article 10 de la loi du 9 juillet 1970), autorise maintenant les loueurs saisonniers à interdire l'accès à leur propriété aux animaux de compagnie. Cela ne va malheureusement pas aider à limiter les abandons lors des départs en vacances. Je comprend mal les arguments qu'ont pu développer les initiateurs de ce changement, étant donné que, d'expérience, les animaux de compagnie sont loin d'être les plus fréquents auteurs de déprédation.
Mais bon! Dura lex sed lex. Dans son infinie sagesse, la loi autorise, malgré tout, les loueurs qui le désirent à accepter les animaux de compagnie. Ne nous plaignons pas.
Cela dit, et pour rester dans les limites du raisonnable, nous parlons bien d'animaux de compagnie. Pour info, la baleine à bosse, le tigre du Bengale, le python molure d'Amazonie, et autre petite bête du genre, ne faisant pas, à ma connaissance, partie des animaux de compagnie, il me sera impossible de les recevoir, les locaux n'étant pas adaptés.
Pour des raisons de local, également, nous limitons l'accès à deux animaux par gîte. Cela nous semble raisonnable et couvre l'immense majorité de la demande.
Nous demandons également pour des raisons de sécurité et de responsabilité qu'ils soient vaccinés contre la rage, tatoués ou pucés, et accompagnés de leur livret de vaccination. Ne pas accéder à cette exigence légale vous mettrait dans votre tort en cas de problème.
N'oubliez pas que vos animaux sont sous votre entière responsabilité et qu'ils ne doivent pas nuire à la qualité du séjour des occupants des autres gîtes. Leur liberté sur le terrain (commun aux trois gîtes) nécessite l'acceptation (au moins tacite) des autres locataires et exige d'être vigilant pour ce qui est de l'hygiène aux abords du bâtiment.
Je tiens à préciser que depuis l'ouverture des gîtes à la location, à savoir en été 2003, nous n'avons encore eu à déplorer aucun problème, que ce soit en terme de dégradation ou en terme de voisinage avec les autres locataires.